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Infirmière : On sait pourquoi tu restes à ce poste qui ne te convient pas

Bienvenue dans la communauté Infirmière Reconversion !

Dans cet article, je me penche sur une vaste question : pourquoi restes-tu à ce poste d’infirmière qui ne te convient pas (ou plus) ? Si tu souhaites bénéficier de l’expérience de consœurs et de confrères qui ont mené à bien leur reconversion professionnelle, je t’invite à rejoindre notre groupe dédié aux IDE.

Quelques mots pour commencer

Comme tu le sais peut-être déjà, j’ai fondé l’organisme Infirmière Reconversion, qui a pour vocation d’accompagner les infirmiers diplômés d’état dans leur projet de reconversion professionnelle. À cet égard, mon équipe et moi-même rencontrons régulièrement des soignants de tous les horizons. Et nous posons le même constat. La majeure partie des IDE qui font appel à nos services sont réellement à bout, depuis de longs mois voir des longues années, lorsqu’elles décident de quitter enfin leur poste. Et c’est bien normal. On peut clairement dire que cela fait peur, cela donne des sueurs froides, la chair de poule, les chocottes (hommage à ma grand-mère qui employait toujours ce terme😊), la frousse, les boules, les chtouilles, les jetons…. Bref je crois que tu as bien compris l’idée !

Pour certains IDE, la situation est inquiétante et se répercute même sur leur santé (dépression, burn-out, anxiété…).

Nous, les coachs d’Infirmière Reconversion, avons également exercé comme IDE et nous savons qu’oser le changement, c’est loin d’être évident. Nous l’avons vécu personnellement. J’ai donc décidé de compiler nos propres expériences et les vécus des infirmières que nous accompagnons. L’objectif ? T’aider à mieux cerner pourquoi tu restes à ce poste d’infirmière qui ne te convient pas (ou plus) et te montrer qu’une autre vie professionnelle est possible ! Dans cet article, on décrypte…

Les raisons qui t’empêchent de quitter ton poste

  • Tu redoutes le changement
  • Un aspect positif te retient
  • Tu crains de ne pas être à la hauteur ailleurs

Tu redoutes le changement

Sortir de sa zone de pseudo confort d’infirmière est loin d’être une chose aisée.

C’est un fait : les individus qui redoutent le changement sont nettement plus nombreux que ceux qui l’accueillent avec confiance. Et si c’était notre cerveau qui nous jouait des tours ? C’est ce qu’indiquent les neurosciences. L’organe semble plutôt réfractaire au changement, qu’il associe à l’incertitude (qui ne s’est jamais dit « on sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on retrouve… »). Faire face à des questions sans réponses, c’est fournir de nombreux efforts. Or, pour se préserver, nous savons que l’organisme cherche à s’économiser. La solution de facilité, c’est donc de remettre le changement à plus tard. Ce qui explique également que nous sommes nombreux à mettre de côté nos ressentis et à attendre d’être à bout pour enfin réagir…

Car un changement de poste n’impacte pas seulement notre vie professionnelle. Côté personnel, tout est chamboulé, et c’est souvent ce que nous craignons. Je me souviens de ma rencontre avec Célia, infirmière libérale. Célia aspirait à retrouver des horaires classiques, afin de passer plus de temps auprès de ses enfants. L’aspect financier était pour elle un frein. C’était elle qui détenait le salaire fort du couple et gagner moins lui paraissait inconcevable.

À l’inverse, certains professionnels de santé estiment avoir trouvé un équilibre organisationnel entre vie pro et vie perso. Et tout remettre en question pour s’épanouir davantage au travail leur semble risqué. D’autres se disent qu’ils n’ont tout bonnement pas le temps de chercher un nouveau poste, de suivre une formation, de se spécialiser…

Mais toutes ces raisons ne seraient elles pas de fausses « bonnes excuses » pour repousser ta reconversion après infirmière ?

Un aspect positif te retient

Tu restes peut-être à ce poste d’infirmière qui ne te convient plus car tu te focalises sur un aspect précis de celui-ci. Je m’explique… J’ai souvent entendu des IDE dire « j’aimerais vraiment changer de travail, mais il y a telle ou telle chose qui fait que je reste. » La volonté de changer d’exercice professionnel est bel et bien là. Mais elle est mise de côté au profit d’une situation plus ou moins concrète.

Prenons l’exemple de Nolwenn, qui travaillait en service d’oncologie et qui a repoussé pendant plusieurs années son projet de changement d’unité de soins. Nolwenn m’expliquait qu’elle ne se voyait pas quitter ses deux collègues aides-soignantes avec qui elle avait noué une forte amitié. Le relationnel avec les collègues incarne un moteur puissant, qui nous encourage à poursuivre dans une voie même si celle-ci ne nous passionne plus !

Pour certains IDE, notamment ceux qui exercent en unités de soins de longue durée ou en EHPAD, ce sont les relations tissées avec les patients qui poussent à rester en poste. Parfois, ce sont des aspects pratiques qui nous empêchent d’agir, comme la proximité entre le logement et le lieu de travail. D’autres fois, c’est une caractéristique du poste occupé que nous craignons de ne pas retrouver ailleurs (l’emploi du temps, un avantage spécifique, une prime…).

Et enfin, tu restes à ce poste d’infirmière qui ne te convient pas car :

Tu crains de ne pas être à la hauteur ailleurs

« Je ne peux pas repartir de zéro, je n’en suis pas capable. » « Je ne peux qu’être soignante ! »

Faux et archi faux ! Ce type de discours, nous l’entendons fréquemment, d’autant plus lorsqu’il s’agit de quitter radicalement la profession infirmière. Et je suis bien placée pour savoir combien il est dur de faire le deuil de cette identité d’infirmière qui nous habite si fortement depuis tant d’années. Et pourtant, les infirmiers disposent de nombreuses aptitudes, transposables à d’autres métiers. Nos compétences valent même beaucoup et de nombreux autres secteurs d’activités sont prêts à les accueillir dans le cadre d’une reconversion et à les valoriser. L’adaptabilité, le relationnel, la rigueur, l’organisation, l’abnégation… Et la liste est encore longue ! Nous avons souvent peur, à tort, de ne pouvoir être qu’IDE. Alors, nous persistons dans cette fonction où nous ne nous épanouissons plus à 100 %.

Certains soignants redoutent aussi la reprise d’études. Et c’est tout à fait compréhensible, surtout quand on garde un souvenir compliqué de ses années IFSI. Se retrouver sur les bancs d’un institut de formation après plusieurs années à crapahuter dans des services de soins, ce n’est pas évident ! L’idée de redevenir étudiant ou stagiaire n’est pas toujours facile à accepter. Mais le jeu en vaut la chandelle, puisqu’à la clé, il y a le métier de ses rêves…

Enfin, certains postes sont accessibles sans formation ni diplôme préalable. Une bonne dose de motivation et une aide pertinente suffisent à se lancer. Parfois, les infirmiers qui envisagent d’occuper un tel poste se posent la question de la légitimité. Ce qui les fait hésiter.

Mais n’oublie pas que le ciel est ta seule limite ! Investir en toi n’est jamais du temps, de l’énergie ou bien de l’argent perdu. Au contraire, cela te permet d’aller plus haut, d’aller plus loin.

Toi aussi, tu restes à ton poste d’infirmière qui ne te convient pas (ou plus) ? Si ces quelques lignes résonnent en toi, je t’invite à découvrir l’accompagnement personnalisé de l’équipe Infirmière Reconversion. Notre objectif ? T’aider à balayer tes craintes pour te réaliser professionnellement. Réserve dès maintenant ton rendez-vous téléphonique, gratuit et sans engagement. Notre programme est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF).

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