Dans cet article, je te communique de nombreuses informations sur les métiers de la médecine douce et je t’explique comment accéder à ce type de reconversion après une formation ou une carrière d’infirmière diplômée d’état.
Tu es actuellement infirmière et tu te questionnes quant à ton avenir dans la profession ? Tu songes à quitter ton service d’oncologie, de cardiologie, de psychiatrie, des urgences… Pour avoir enfin le temps de prendre soin comme il se doit. Pour cette raison, et pour bien d’autres encore, le secteur des médecines douces séduit de nombreux professionnels de santé en quête de renouveau. La demande du public est également de plus en plus forte. D’une manière générale, la société s’intéresse davantage aux enjeux du bien-être et de la santé au naturel. En pleine expansion, le secteur des médecines douces (ou MAC, médecines alternatives et complémentaires) offre de belles opportunités.
Alors concrètement,
D’infirmière à naturopathe, à réflexologue, à phytothérapeute, à aromathérapeute, à hypnothérapeute ou encore, à sophrologue ? Ces alternatives au métier d’infirmière sont très recherchées. Mais comment choisir la discipline qui te correspond ? Et comment en vivre ?
Voici ce qu’il faut savoir si les métiers de la médecine douce éveillent ta curiosité et que tu envisages ta reconversion après infirmière.
Ce que nous aborderons dans cet article :
- Quels métiers peut-on envisager ?
- Quels prérequis pour s’orienter vers la médecine douce ?
- Comment évoluer vers la médecine douce dans le cadre d’une reconversion après infirmière ?
- Nos recommandations pratiques
Quels métiers peut-on envisager ?
Le secteur des MAC se divise en plusieurs spécialités distinctes. Je te présente les professions de réflexologue, de naturopathe, de phytothérapeute et mentionne également d’autres activités auxquelles tu peux te former.
Réflexologue
La réflexologie se fonde sur l’idée que chaque partie du corps correspond à une zone précise des pieds, des mains ou de la tête. En pratique, il s’agit donc de stimuler par un toucher spécifique ces zones réflexes, dans le but d’apporter un mieux-être. Il existe différents types de réflexologie, le plus connu étant la réflexologie plantaire. L’intervention du réflexologue contribue à optimiser le fonctionnement de l’organisme et à soulager certains maux (douleur, troubles du sommeil, stress, fatigue…).
Naturopathe
La naturopathie est une spécialité qui a pour objectif de consolider les défenses de l’organisme de manière naturelle et biologique. Elle se base sur le concept de l’énergie vitale. À l’écoute, le naturopathe considère la personne qui le consulte dans sa globalité. Les données qu’il recueille lui permettent d’établir un bilan puis un programme personnalisé. Le praticien délivre des conseils multidimensionnels, qui portent sur l’alimentation, l’activité physique ou sportive, la relaxation, la phytothérapie ou encore l’hydrologie. Pour résumer, le naturopathe aide l’individu qui le sollicite à devenir acteur de sa santé au quotidien.
Phytothérapeute
La phytothérapie correspond à l’usage de plantes et de principes actifs naturels dans le but de prévenir ou de soulager un trouble de santé. C’est une pratique ancestrale : le premier écrit relatant l’emploi de plantes pour soigner date de l’an 3000 avant Jésus-Christ ! Grâce à ses connaissances étendues, le phytothérapeute préconise un traitement adapté, en tenant compte de potentiels effets indésirables et interactions.
D’autres possibilités
Certaines médecines douces retiennent également l’attention des infirmiers qui souhaitent se reconvertir. C’est notamment le cas de la sophrologie, de l’hypnose ou de la kinésiologie. Ceux qui souhaitent reprendre de longues études peuvent se tourner vers l’ostéopathie ou la chiropraxie.
Quels prérequis pour s’orienter vers la médecine douce ?
L’univers de la médecine douce t’intéresse et tu te demandes si tu pourrais y effectuer ta reconversion après infirmière ? Lors de nos bilans de compétences, les coachs de mon équipe et moi-même accompagnons régulièrement des IDE vers ce type d’évolution professionnelle. Nous avons échangé à ce sujet et partagé nos expériences pour brosser le portrait d’une IDE qui se réoriente vers les MAC.
Tout d’abord, notre IDE est certaine de vouloir mettre de côté les soins infirmiers. Elle est prête à dire adieu aux injections, aux pansements et aux perfusions ! Et l’idée de quitter le monde hospitalier lui semble plutôt séduisante. D’ailleurs, elle a peut-être déjà pris cette décision et travaille actuellement en tant qu’infirmière libérale. Pour autant, notre IDE souhaite continuer à prendre soin d’autrui mais différemment. Ce qui lui plaît principalement en tant que soignante, c’est le contact avec ses patients et l’aide qu’elle leur apporte. Elle se sent utile au quotidien.
Notre IDE est sensible aux techniques et aux thérapies naturelles. Elle a envie d’approfondir ses connaissances, de se former, de découvrir une nouvelle manière de prendre soin. Selon la spécialité envisagée, elle est prête à reprendre un cursus de formation plus ou moins long. Sa formation à l’IFSI et ses aptitudes développées sur le terrain incarnent un bagage solide pour se lancer dans cette voie.
Tu retrouves un peu de toi dans ces propos ? Les métiers de la médecine douce pourraient bien te convenir !
Comment évoluer vers la médecine douce dans le cadre d’une reconversion après infirmière ?
Si tu souhaites pratiquer la médecine douce après avoir été IDE, il est indispensable de te former à la spécialité choisie. Bien sûr, disposer préalablement du diplôme d’état d’infirmier est un avantage certain. Celui-ci te permettra de te démarquer et suscitera la confiance du public. Grâce à une formation certifiante spécifique, tu attesteras de ton professionnalisme et tu exerceras en toute légitimité.
Nous te recommandons d’être vigilant quant au choix de ta formation et de l’organisme qui la dispense. L’offre est large, mais tous les cursus ne sont pas aussi qualitatifs les uns que les autres. Prenons le cas de la réflexologie. Depuis 2015, il existe une reconnaissance professionnelle du titre de réflexologue au RNCP (le Répertoire national des certifications professionnelles). Pour obtenir ce statut, il faut opter pour un centre de formation référencé au RNCP. Quant à la naturopathie, elle ne bénéficie pas d’une telle distinction. Mais la FENA, la Fédération française de naturopathie, a accordé son agrément à 8 instituts de formation. Du côté de la phytothérapie, un diplôme inter-universitaire (DIU) est accessible aux professionnels de santé, et donc, aux infirmiers.
La plupart des praticiens en médecine douce sont des travailleurs indépendants. Ils exercent depuis un cabinet, au domicile des clients ou dans un centre dédié au bien-être. Ils sont de plus en plus souvent sollicités par des entreprises pour promouvoir le bien-être, la gestion du stress… Notre conseil avant de te lancer : assure-toi de la viabilité de ton projet dans le secteur sur lequel tu penses t’établir.
Nos recommandations pratiques
- Renseigne-toi pour faire une immersion terrain gratuite (1 journée ou plus) auprès d’un spécialiste de ta région. Objectif ? Confirmer ton choix.
- Privilégie les formations reconnues.
- Choisis une formation adaptée à ton rythme de vie personnelle ou professionnelle afin de ne pas abandonner.
- Si tu optes pour une formation en ligne, assure-toi que la part de pratique sur le terrain est suffisamment importante.
- Commence ton activité en parallèle de ton poste d’infirmière, de façon à la tester.
- Ne te décourage pas trop vite. Se faire connaitre, développer une patientèle et se dégager un salaire peut prendre du temps. C’est normal et c’est le cas de toute activité indépendante !
- Étudie attentivement les aides financières dont tu peux bénéficier pour lancer ton activité.
Tu envisages également ta reconversion après infirmière et les métiers de la médecine douce t’attirent ? Tu veux de l’aide concernant les financements possibles ?