Tu te demandes si ton salaire d’infirmière reflète réellement ton investissement quotidien ? Entre les grilles indiciaires de la fonction publique, les écarts du privé, les primes parfois opaques et les heures supplémentaires non comptabilisées, il y a de quoi s’y perdre. Pourtant, même si je suis sûre que tu aimes ton job d’infirmière, je sais aussi que, pour toi, ton salaire a de l’importance. Soyons honnêtes, les temps sont durs…
Si tu demandes qui sont les infirmières qui gagnent le plus ou que tu souhaites mieux comprendre ton salaire, tu vas adorer cet article.
Ici, nous faisons le point : comment est composé ton salaire brut et net, quelles sont les primes auxquelles tu peux prétendre, et surtout, comment faire évoluer ta rémunération d’infirmière tout au long de ton parcours, sans forcément changer de métier.
Prête à explorer cet univers parallèle et à profiter de précieux conseils ?
- En résumé ...
Le salaire d’une infirmière ne se résume pas à un simple chiffre sur une fiche de paie.
Il dépend de nombreux facteurs : le secteur d’activité (public, privé, libéral), l’ancienneté, les primes, les heures supplémentaires, le lieu d’exercice ou encore les fonctions occupées.
Dans la fonction publique hospitalière, la rémunération repose sur une grille indiciaire à laquelle s’ajoutent plusieurs primes et indemnités (nuit, dimanche, Ségur, NBI…).
Dans le privé, les rémunérations sont souvent moins encadrées mais peuvent faire l’objet de négociations individuelles.
Quant aux infirmières libérales, elles bénéficient d’une autonomie plus grande, avec des revenus potentiellement élevés, mais soumis à des charges importantes.
Cet article fait le point sur les différentes composantes du salaire infirmier, les écarts entre statuts, et surtout les leviers à ta disposition pour une évolution de ton salaire d'infirmière, tout au long de ta carrière, sans nécessairement changer de voie.
Comment se compose le salaire d’une infirmière en secteur public ?
Échelons et grilles indiciaires
Dans la fonction publique hospitalière (FPH), le salaire d’une infirmière est encadré par une grille indiciaire. Ce système repose sur deux éléments principaux : le grade (infirmier en soins généraux, cadre de santé, etc.) et l’échelon, qui évolue avec l’ancienneté. Chaque échelon correspond à un indice majoré, qui détermine le montant du traitement brut mensuel.
En tant qu’infirmière, tu fais partie de la catégorie A de la fonction publique. À ce titre, ta progression salariale s’effectue en passant d’un échelon à l’autre, généralement tous les 2 à 3 ans, selon l’ancienneté et l’avis de ta hiérarchie.
En 2025, la valeur du point d’indice est fixée à 4,92278 €. Il suffit de multiplier cet indice par le point pour obtenir ton salaire brut mensuel.
Pour passer du brut au net, on estime en moyenne 20 % de charges salariales. À l’échelon 6, cela donne environ 2 405 € net/mois.
Un bilan de compétences est une excellente manière de te permettre de faire le point sur ton parcours, de repérer tes forces, et surtout de cibler tes leviers d’évolution interne comme :
- le passage au grade de cadre de santé (via concours),
- la prise de responsabilités comme infirmier référent,
- ou encore l’accès à des missions transversales (hygiène, qualité, tutorat…)
Ces évolutions se traduisent par un indice plus élevé, donc un meilleur salaire annuel sans nécessairement quitter ton poste actuel.
- A retenir ...
Quel est le salaire d'une infirmière à l'hôpital public ?
En 2025, un·e infirmier·ère débutant·e en soins généraux (grade 1, échelon 1) perçoit environ 2 026 € brut par mois.
Après une dizaine d’années d’ancienneté, à l’échelon 6, ce montant grimpe à 2 540 € brut, et peut atteindre jusqu’à 3 931 € brut mensuel en fin de carrière, au dernier échelon du grade 2.
Primes et indemnités courantes, en complément du salaire d’une infirmière
Ton salaire ne se limite pas au salaire de base. En tant qu’infirmière dans le secteur public, tu peux bénéficier de plusieurs primes et indemnités qui viennent booster ton bulletin de paie chaque mois. Voici celles que tu dois absolument connaître :
- La NBI (Nouvelle Bonification Indiciaire) : ce complément de rémunération est lié à la technicité ou la pénibilité de ton service. Si tu bosses aux urgences, au bloc opératoire, en psychiatrie ou en soins intensifs, tu bénéficies de points d’indices majorés supplémentaires.
- La prime de nuit : chaque heure de travail effectuée entre 21 h et 6 h te donne droit à une majoration. Depuis le 1er janvier 2024, la majoration de la prime de nuit ne repose plus sur un forfait, mais sur 25 % de ton traitement indiciaire brut (+ indemnité de résidence), le montant étant calculé à l’heure.
- La prime de dimanche et jours fériés : tu travailles un dimanche ou un 14 juillet ? Tu touches un peu plus que les jours ouvrables. Cela se cumule assez vite si tu bosses un week-end sur deux.
- La prime de fin d’année.
- Les indemnités repas et déplacements : si tu fais des missions à l’extérieur (domicile, EHPAD, consultations délocalisées…), tu peux percevoir une indemnité kilométrique et/ou une indemnité de repas.
- Le supplément familial de traitement (SFT) : c’est une indemnité versée aux agents de la fonction publique qui ont au moins un enfant à charge.
- La Prime Ségur : elle est de 183 € net par mois et versée automatiquement.
- La Prime Veil, d’un montant mensuel de 90 €, est attribuée aux infirmières DE de la fonction publique.
- L’Indemnité forfaitaire de sujétion : dans des situations spécifiques. Elle équivaut à 13 heures supplémentaires par mois.
Ces montants varient selon ton établissement, ton ancienneté et ton temps de travail (temps plein ou partiel). Pour certaines primes, tu dois être titulaire. Bien calculées, ces primes font vraiment la différence à la fin du mois. Il en existe quelques autres, certaines apparaissent et disparaissent au fil du temps.
- A retenir ...
Quelles sont les principales primes et indemnités cumulables avec ton salaire d'infirmière dans le public ?
– Indemnité de sujétion spéciale (NBI) pour certains services (bloc, urgences, psychiatrie).
– Prime de nuit, prime de dimanche/férié.
– Indemnité de repas, indemnité kilométrique pour missions extérieures.
– Supplément familial.
– Prime Ségur.
– Prime Veil.
Heures supplémentaires et astreintes
Travailler au-delà de tes horaires prévus peut vite faire grimper ta fiche de paie. Les heures supplémentaires sont rémunérées avec des majorations :
Si tu es d’astreinte, tu peux percevoir :
- soit une indemnité forfaitaire (selon ton service et la durée de l’astreinte),
- soit un paiement à l’heure réelle d’intervention si tu es appelée à revenir sur site.
Tu peux choisir de limiter les heures sup’ pour préserver ton équilibre, ou au contraire de les cumuler stratégiquement pour augmenter tes revenus en période de besoin. Un bilan de compétences peut t’aider à trouver les postes qui te permettront de jongler avec ces heures sup, en fonction de tes envies ou besoins !
Quel est le salaire d’une infirmière dans le secteur privé ?
Rémunération de base
Si tu travailles dans une clinique ou un établissement privé, ta rémunération dépendra surtout de ta convention collective. À la différence de la fonction publique hospitalière (FPH), les grilles salariales y sont souvent moins encadrées et plus proches du SMIC, surtout en début de carrière.
Par exemple, en 2025, une infirmière débutante dans une clinique privée perçoit en moyenne 1 800 € brut par mois, contre environ 2 100 € brut pour une débutante dans les hôpitaux publics.
Côté progression, les augmentations salariales sont moins systématiques que dans le public. Si tu accumules de l’expérience ou que tu possèdes une spécialité recherchée, tu peux négocier une rémunération supérieure, surtout dans les régions ou établissements en tension.
Le privé peut aussi offrir plus de flexibilité, mais c’est souvent à toi de faire valoir ta valeur auprès de ton employeur. Les négociations sont possibles : à toi de jouer !
Primes et avantages
En clinique privée, tu peux percevoir certaines primes intéressantes, même si elles restent souvent moins généreuses que dans le secteur public.
- Prime de dimanche et jours fériés : majoration généralement de 50 % du taux horaire.
- Indemnité de transport : proposée dans certaines cliniques pour compenser les frais de déplacement.
- Tickets restaurant : selon l’établissement, tu peux en bénéficier chaque jour travaillé.
- Astreintes et permanences téléphoniques : rémunérées selon les règles propres à la structure (forfait ou taux horaire).
- Pas ou peu d’indemnité de sujétion : contrairement au secteur public, cette prime est rarement appliquée dans les cliniques privées.
Lorsque tu acceptes un poste dans le privé, regarde bien la convention collective car elle déterminera toute ta carrière.
Rôle du bilan de compétences pour les IDE du privé
Si tu envisages de quitter le public pour intégrer une structure privée, le bilan de compétences peut devenir un véritable levier. Il te permet de faire le point sur tes savoir-faire techniques et relationnels, d’identifier ce qui est le plus valorisable dans ton parcours, et de mieux argumenter pour négocier un salaire à la hauteur de ton expérience.
- A retenir ...
Quelles sont les principales primes et indemnités pour les infirmières dans le privé ?
– Prime de dimanche et jours fériés.
– Indemnité de transport ou tickets restaurant.
– Astreintes et permanence téléphonique rémunérées (variable).
– Souvent pas d’indemnité de sujétion.
Combien gagne une infirmière en libéral ?
Une question revient souvent quand on évoque le salaire des infirmières libérales : sont-elles vraiment mieux payées ? Voici des éléments de réponse.
Le chiffre d’affaires d’une infirmière libérale dépend directement du nombre et du type d’actes que tu réalises chaque jour. À la différence du salariat, tu es rémunérée à l’acte, selon la nomenclature. Si tu es conventionnée, tu seras payée, dans certains cas, par la sécurité sociale et la mutuelle de tes patients.
En moyenne, une IDEL en zone rurale génère un chiffre d’affaires mensuel brut d’environ 5 000 à 7 000 €, contre 6 000 à 8 500 € en zone urbaine très dense.
Attention toutefois : à cela, il faut déduire les charges professionnelles du cabinet (URSSAF, cotisations sociales, assurances, matériel, véhicule, logiciel…). Ces frais représentent environ 45 % à 55 % du chiffre d’affaires.
Au final, le revenu net mensuel se situe souvent entre 2 500 et 3 500 €, avec de fortes variations selon ton organisation, ton secteur géographique et ton nombre de jours travaillés par mois.
Le bilan de compétences peut t’aider à préparer ton installation en libéral : il t’aidera à optimiser tes trajets, valoriser tes soins techniques et évaluer la viabilité financière de ton projet avant de te lancer. Ne te lance pas à l’aveugle !
Quel est le salaire d’un infirmier dans les autres structures ?
En dehors de l’hôpital ou du cabinet libéral, tu peux exercer dans d’autres structures, avec des niveaux de rémunération très variables selon le statut, le type d’employeur et les missions.
Voici un aperçu (non exhaustif) selon les structures :
- Éducation nationale : infirmière scolaire (fonction publique de l’État, catégorie A). En début de carrière, environ 2 000 € brut par mois, avec évolution selon ancienneté et primes.
- Entreprises (infirmière en santé au travail) : secteur privé, entre 2 400 et 3 200 € brut par mois, parfois mutuelle, tickets resto, 13e mois.
- Crèches, PMI, maisons de retraite : salaires proches du secteur associatif ou de la fonction publique territoriale, entre 1 900 et 2 800 € brut.
- Associations (Croix-Rouge, Emmaüs…) : indexées sur CCN51 ou CCN66, souvent légèrement inférieures au public, sauf expérience valorisée.
- Prisons, centres éducatifs fermés : infirmiers pénitentiaires perçoivent entre 2 000 et 3 000 € brut, avec primes spécifiques (exposition, isolement).
- Armée : même grille que la FPH + primes militaires (ICM, OPEX…).
Ces postes offrent souvent un meilleur équilibre vie pro/vie perso ou une expérience enrichissante, mais peuvent comporter des contraintes (isolement, mobilité). À toi d’identifier ce qui compte le plus.
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Comment évolue le salaire infirmière au fil de la carrière ?
Tout n’est pas figé ! En FPH, l’avancement se fait généralement tous les 2 à 3 ans, dès que le dossier est validé. À chaque avancement, ton indice majoré augmente et donc ton point d’indice.
Obtention d’un DU ou d’un master : impact sur la rémunération
Poursuivre tes études après le DE peut avoir un réel impact sur ta fiche de paie. Un DU de spécialisation peut t’ouvrir droit à une NBI de 20 à 30 points, soit environ 100 à 150 € net supplémentaires par mois selon ta structure et ton poste.
Un master en management ou coordination renforce tes chances de réussir le concours de cadre et d’accéder à un indice supérieur, avec un gain moyen notable. Ces formations exigent un investissement, mais peuvent te permettre d’évoluer plus rapidement vers des fonctions plus rémunérées.
Passage au diplôme de cadre de santé ou cadre supérieur
Devenir cadre de santé ou cadre supérieur fait évoluer significativement ton salaire grâce à :
- une indemnité de sujétion liée aux responsabilités,
- une indemnité de fonctions supérieures, variable selon le service.
Un bilan de compétences peut t’aider à cerner tes aptitudes managériales, définir un projet réaliste et préparer l’IFCS.
Comment augmenter ton salaire infirmier sans changer de métier ?
Tu veux améliorer ta rémunération sans quitter ton poste ? Voici des pistes :
Miser sur l’intérim ou les remplacements ponctuels
Ces missions sont souvent mieux rémunérées, avec des majorations de 20 % à 30 %, et te donnent droit à des indemnités de précarité et à des droits au chômage entre deux contrats.
Organiser ton planning pour inclure davantage d’horaires atypiques
Les gardes de nuit, week-ends et jours fériés sont mieux payés et, bien répartis, peuvent gonfler ton salaire sans augmenter ton volume d’heures.
Opter pour une mutation vers une zone à fort coefficient géographique
Certaines régions offrent des primes attractives pour attirer les soignants. Compare les gains à ton coût de vie local.
Suivre des formations courtes
Un DU, un certificat CNAM ou une VAE partielle peuvent déboucher sur une NBI, une prime spécifique ou une revalorisation.
Trouver des compléments de salaire
Tu peux ajouter une activité secondaire. Découvre nos 10 idées de compléments de salaire pour infirmière.
Comparaisons internationales : quel est le salaire d’une infirmière en Europe ?
Difficile de ne pas regarder nos voisins ! Les salaires varient selon pays, coût de la vie et système de santé.
Pays | Début de carrière (mensuel) | Remarque |
---|---|---|
France | 1 950 € net | Progression avec ancienneté |
Allemagne | 2 500–3 000 € brut | Jusqu’à 5 000 € brut en fin de carrière |
Belgique | 2 200 € net | Moins de primes |
Suisse | 4 600 € net | Très attractif, coût de la vie élevé |
Espagne | 1 500 € brut | Évolution salariale lente |
Si tu envisages l’expatriation, un bilan de compétences te permettra d’évaluer la faisabilité (reconnaissance de diplôme, langue, adaptation) et le salaire à l’étranger.
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FAQ : tout savoir sur le salaire infirmière
Quel est le salaire brut et net d’une infirmière débutante en hôpital public ?
En 2025, une infirmière débutante (échelon 1, classe normale) perçoit environ 1 944,50 € brut par mois, soit environ 1 500 € à 1 600 € net, hors primes. Ce montant augmente dès la première année avec les indemnités de nuit ou de week-end.
Quelles primes principales perçoit une infirmière de nuit ?
- Prime de nuit (~1,59 € brut/heure depuis janv. 2024)
- Prime de dimanche et jours fériés (100 % jour férié, 66 % dimanche)
- Indemnité forfaitaire de sujétion selon service
Comment calcule-t-on le salaire d’une IDEL ?
Le revenu dépend du nombre et du type d’actes facturés, selon la nomenclature SS. Il faut ensuite déduire les charges professionnelles (40 %–50 % du CA).
Quelles différences de rémunération pour public vs privé ?
En début de carrière, le public offre environ 2 100 € brut contre ~1 800 € brut en privé. Le privé compense par la négociation, tickets resto, et flexibilité.
Comment passer cadre de santé améliore-t-il mon salaire ?
Devenir cadre permet de changer de grille indiciaire et d’accéder à des primes de sujétion et de fonctions supérieures, soit 600–1 000 € net de plus en moyenne.
Quelles formations rapides augmentent la rémunération sans changer de métier ?
Les DU (soins palliatifs, plaies, ETP…) ou certificats CNAM ouvrent droit à une NBI de 100–150 € net mensuels.
Quelles formations rapides peuvent augmenter la rémunération infirmière sans changer de métier ?
Certaines formations courtes comme les DU spécialisés (soins palliatifs, plaies, ETP…) ou les certificats CNAM peuvent t’ouvrir l’accès à une NBI (nouvelle bonification indiciaire), soit 100 à 150 € net mensuels en plus. Elles te permettent aussi de valoriser ton profil dans ton service, sans avoir à changer de poste.
Comment financer un bilan de compétences et quelles retombées salariales en attendre pour une infirmière ?
Tu peux financer un bilan de compétences via ton CPF (Compte Personnel de Formation), le Plan de développement des compétences de ton employeur, ou encore par France Travail si tu es en recherche d’emploi. En retour, ce bilan t’aide à identifier des formations ciblées ou à candidater à des postes mieux rémunérés (cadre, formateur, IDE référent), avec à la clé une hausse de salaire allant de 150 à plus de 1 000 € net selon l’évolution envisagée.
Ton salaire d’infirmière ne se résume pas à une simple grille : il reflète ton parcours, ton environnement, et les choix que tu fais tout au long de ta vie professionnelle. Selon que tu exerces dans le public ou le privé, en poste fixe ou en intérim, de jour ou de nuit, de nombreuses variables entrent en jeu : échelons, salaire et primes, type de contrat, astreintes, responsabilités, secteur géographique… Ces facteurs influençant ton revenu, tu dois les prendre en compte. Pour confirmer ton choix, fais un dernier tour d’horizon et découvre notre top 5 des infirmières les mieux payées !
Pour faire évoluer ta rémunération, commence par prendre du recul : un bilan de compétences peut t’aider à clarifier tes objectifs, à identifier les formations pertinentes (DU, VAE, IFCS…) ou à envisager une spécialisation ou une mobilité. Tu n’as pas besoin de tout bouleverser pour gagner plus : certaines stratégies (comme optimiser ton planning, explorer l’intérim ou choisir une zone mieux rémunérée) peuvent déjà faire la différence. Si, après avoir étudié toutes ces pistes, l’idée d’une reconversion après infirmière s’impose à toi, alors un autre horizon va s’ouvrir : formations, passerelle infirmière, … . Tu as le droit d’en avoir marre d’être infirmière !
Tu es infirmière, tu es compétente, et tu as des leviers à ta portée. Utilise-les.